LA FABLE DU COVID
Maître COVID en Europe arrivé
Nous amena à l'urgence sanitaire.
Notre Ameli, au 16 mars confinée
Nous demanda d'être bien solidaires.
« Tous en télétravail ! hurla Monsieur UCANSS.
Bonjour petits salariés ! dit le National,
Que vous êtes investis ! Que nous avons
d'la chance,
Emportez bien vos PC, c'est ultra vital ! »
Tous nos collègues d'une mission investis
Se mirent à bosser de chez eux sans répit,
Sans connexion ou d'enfants envahis
Chacun fit de son mieux, pas de souci.
Pendant tout ce temps seuls sur place restés
D'autres collègues paniqués travaillaient,
Bravant la COVID, leurs missions ils portaient
Guettant les masques, apeurés par l'actualité.
Tant bien que mal arriva le mois de juillet,
De nombreux collègues nerveusement épuisés.
« Tous sur site ! hurla fort Monsieur UCANSS. Bonjour petits salariés ! dit le National,
Que vous êtes investis… Efficaces en silence…
Rapportez vos PC, c'est bien normal ».
Les équipes, de la COVID apeurées
Retrouvèrent bien le chemin de la Caisse.
Pour voir la cantine leur être sucrée
Sans que leurs Chèq Déj. papier on leur laisse.
« Mais une prime on vous verse ! clama Monsieur UCANSS.
Pas pour tout le monde, faut pas pousser, tu penses !
Oui, tous vos efforts sont bien constatés.
Mais c'est comme ça, alors vous vous taisez ! »
Chacun tentait de reprendre le dessus
Dont la Brigade trop rapidement née.
Les salariés ballotés et déçus,
Attendent la suite sans vouloir renoncer.
« Pouvons-nous télétravailler ? Pas si vite cria le National.
Oui quand ça nous arrange, mais là attention. Puis je sortir de la Brigade que je vis très mal ? J'écarte les volontaires, les autres sont des pions ».
A la rentrée des réunions arrivent
Pour le télétravail et la Classif.
Et bien sachez que si le débat dérive,
Les syndicats ne rangeront pas les griffes.
Les salariés leur stylo poseront
Pour avoir leur point revalorisé.
Par les grèves ils se mobiliseront
Pour que leur paye soit enfin augmentée.
Maître COVID, toujours là installé
Aura bien finalement eu bon dos.
Les salariés ne sont pas épargnés
Pour sûr, on ne leur fait pas de cadeau.
C'est donc à tous, salariés / syndiqués
D'aller chercher ce que nous méritons,
Puisque d'eux-mêmes ils ne laissent rien passer
Il faudra bien que nous changions de ton.
Rouen, le 24/08/2020
